Le directeur exécutif du Fonds vert pour le climat (FVC), Yannick Glemarec, soulignera le rôle clé du Fonds pour aider à combler le déficit de financement climatique lors du Sommet sur l’adaptation au climat 2021 qui débutera aujourd’hui. Le FVC est au cœur de l’objectif du sommet de renforcer les mesures d’adaptation, au milieu de l’intensification des effets climatiques.
Le GCF équilibre son portefeuille à parts égales entre l’aide à l’adaptation et les actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le financement mondial de l’adaptation étant bien en deçà des totaux réalisés pour les mesures d’atténuation, l’engagement unique du FVC en faveur d’un financement climatique équilibré est plus critique que jamais. Le Fonds augmente également son financement climatique total, en tirant parti des 10 milliards USD levés à ce jour lors de sa première reconstitution.
Les pays en développement ont besoin d’un financement accru pour s’adapter aux effets du changement climatique. Un rapport de l’ONU sur l’adaptation au changement climatique publié au début du mois a identifié un énorme déficit de financement pour la capacité des pays en développement à s’adapter au réchauffement climatique. Cet écart est actuellement estimé à 70 milliards USD par an et devrait passer de 140 à 300 milliards USD en 2030.
Glemarec se joint aux dirigeants des pays développés et en développement et à d’autres personnalités mondiales influentes lors du Sommet sur l’adaptation au climat en ligne de 24 heures. Le directeur exécutif du FVC décrira comment le financement d’adaptation de 2,7 milliards USD du FVC aide les pays en développement à construire des systèmes d’alerte précoce et des défenses contre les impacts climatiques tels que les sécheresses, les inondations et l’élévation du niveau de la mer.
Il abordera un certain nombre de sessions qui explorent la manière dont l’allocation du financement climatique par le FVC aux projets d’adaptation des pays en développement peut renforcer la résilience climatique dans les pays africains, ainsi que rehausser le profil de l’adaptation dans l’agriculture, les infrastructures et le secteur financier lui-même.
Tout en soulignant le besoin urgent de moderniser les mesures d’adaptation à mesure que les températures mondiales augmentent , le rapport 2020 sur les écarts d’adaptation du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a souligné le succès du FVC dans le renforcement des investissements du secteur privé dans l’adaptation.
Le GCF soutient les efforts pionniers pour surmonter l’aversion traditionnelle des entreprises pour le financement des efforts d’adaptation, en particulier à petite échelle, y compris son investissement d’ancrage dans un fonds agricole résilient couvrant quatre pays africains. À plus grande échelle, le GCF soutient l’intégration des investissements dans l’adaptation en créant de nouveaux produits financiers résilients au climat pour correspondre au profil de risque des produits familiers aux investisseurs institutionnels.
Le GCF travaille avec les pays en développement pour élargir les investissements d’adaptation qui renforcent la protection des moyens de subsistance des personnes vulnérables, dans le cadre de mesures de relance vertes qui relancent les économies battues par le COVID-19, par exemple, grâce à des échanges dette-climat. Il explore également la manière dont l’intégration des politiques dans différents secteurs stimulant le développement national peut réduire de moitié le besoin d’investissements climatiques.
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